Portrait chinois

L’astrologie chinoise combine des notions astronomiques, religieuses et calendériques traditionnelles.

Elle compte 12 signes-animaux que l’on pense inspirés à l’origine par les douze signes de l’astrologie persane.

Les signes chinois

Chacun des 12 signes de l’astrologie chinoise, prête son caractère à la personne née dans son année. De même, une année placée sous l’un de ces signes astrologiques apporte les bienfaits ou les risques liés aux caractéristiques du signe, surtout quand on est né sous un signe peu compatible avec le signe de l’année.

  • Rat ou souris
  • Buffle ou Bœuf
  • Tigre
  • Lapin ou lièvre ou chat
  • Dragon ou Lézard
  • Serpent
  • Cheval
  • Chèvre, Bouc ou Mouton
  • Singe
  • Coq ou Phénix
  • Chien
  • Cochon ou Sanglier

Ces signes sont associés aux douze rameaux terrestres, qui en combinaison avec les dix tiges célestes constituent le système chinois de décompte du temps le plus anciennement attesté.

Histoire

Le Zodiaque chinois a précédé de plusieurs millénaires son équivalent occidental. Encore de nos jours des millions d’adeptes consultent le Zodiaque chinois régulièrement.

Alors que l’astrologie occidentale est basée sur les mois de l’année, l’astrologie chinoise s’appuie sur un cycle lunaire de douze ans.

La légende veut que Bouddha convoque tous les animaux du monde pour le réveillon du nouvel an, mais seuls douze vinrent. Pour les remercier, il accorda à chacun, selon sa fonction et ses prérogatives, une année lunaire. Le premier fut le rat. Il était suivi du buffle, du tigre, du chat, du dragon, du serpent, du cheval, de la chèvre, du singe, du coq, du chien et du porc. Pour lui avoir rendu visite, Bouddha honora chacun des douze animaux en les utilisant, par leur ordre d’arrivée, pour représenter les douze phases du Zodiaque chinois. Cette tradition a été fixée par les taoïstes au Xème siècle de notre ère.

Selon la tradition, l’astrologie chinoise a été codifiée par l’Empereur Huang Di en 2637 avant notre ère. Mais, pratiquement dès l’origine, les empereurs chinois en ont interdit la pratique à toute personne autre que les astrologues de leur cour, de peur que des adversaires ne l’utilisent pour déterminer leurs périodes de faiblesse et tenter de les renverser.

Prudents et pragmatiques, les Chinois, surtout un peuple d’agriculteurs, ont donc inventé des dizaines de systèmes astrologiques se rapprochant beaucoup de la numérologie et qui leur permettait de savoir à quel moment planter ou accomplir les actes importants de la vie.

Ce serait à cause de cette obligation de ne plus regarder le ciel que dans certains de ces systèmes il n’est presque plus tenu compte des planètes, et que l’année débute le 4 (ou le 5) février et non pas au premier jour de la nouvelle lune de printemps comme c’était le cas dans l’astrologie initiale.

 

Fondements

Dans la philosophie chinoise, le yin et le yang sont deux catégories symbiotiques et complémentaires, que l’on peut retrouver dans tous les aspects de la vie et de l’univers. Cette notion de complémentarité est propre à la pensée orientale qui pense plus volontiers le dualisme sous forme de complémentarité. (1+1=1 et non pas 1+1=2)

Le symbole du Yin et du Yang, souvent entouré de 12 hexagrammes, est bien connu dans le monde occidental depuis la fin du XXe siècle. Le yin représente entre autres, le noir, le féminin, la lune, le sombre, le froid, le négatif, etc…, quant au yang, il représente entre autres le blanc le masculin, le soleil, la clarté, la chaleur, le positif, etc…

Dans la cosmologie chinoise, Yin et Yang sont deux entités qui suivent le souffle originel qi à l’œuvre dans toutes choses.

– le yin est associé à la Lune qui représente la part féminine de la nature ;
– le Yang est associé au Soleil qui représente la part masculine de la nature.

Les douze branches terrestres, également appelées rameaux terrestres sont un ancien système chinois de mesure du temps qui fut ensuite associé aux douze animaux du zodiaque chinois. Il était également utilisé comme système de points cardinaux. Ce système se couplait avec les dix tiges célestes pour former le calendrier sexagésimal utilisé encore de nos jours en astrologie chinoise.

Les origines du système des branches terrestres et tiges célestes

Les Chinois divisèrent le ciel en douze sections suivant l’orbite de Jupiter et à chaque section associèrent une branche terrestre. L’orbite de Jupiter étant de 11,86 ans, elle fut arrondie à 12 ans, chaque division faisant une année.

Le système fut ensuite étendu aux douze mois et chaque section du cycle de Jupiter vint à identifier un mois. La même association fut faite avec les heures du jour (chaque branche terrestre représentant deux heures), mais aussi avec les points cardinaux.

Ainsi douze branches terrestres divisent un cercle en douze arcs de 30°. Cependant, comme douze directions ne suffisaient pas, douze directions supplémentaires furent ajoutées. Les directions diagonales de ces nouvelles directions furent nommées d’après quatre trigrammes du Yi King. Les huit autres directions reçurent les noms de tiges célestes en suivant la théorie des cinq éléments.

Les tiges célestes également appelés troncs célestes sont une notion chinoise liée au cycle sexagésimal, un ancien système cyclique de numérotation et de datation encore utilisé en astrologie chinoise. Les tiges célestes sont au nombre de dix et ont été associées aux concepts de yin et yang et des cinq éléments.

Le cycle sexagésimal est un système chinois de numérotation des unités de temps basé sur la combinaison de deux séries de signes, les dix tiges célestes et les douze branches terrestres, permettant d’obtenir soixante combinaisons différentes. Cette numérotation est le plus souvent utilisée pour marquer le déroulement des années, mais peut également s’appliquer aux mois, jours ou heures.